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L' Atelier

Thomas Sauvin

Beijing Silvermine

Depuis 2009, le collectionneur et artiste Thomas Sauvin s’est lancé dans une aventure hors du commun : récolter des négatifs abandonnés dans une zone de recyclage au nord de Pékin et destinés à être détruits. Réalisant à lui seul l’un des travaux d’archive les plus colossaux et importants en Chine, il achète au kilo des sacs de riz remplis de centaines de films négatifs malmenés par le passage du temps.

 

Clap Your Hands

Plus de 120 000 photographies ont été numérisées parmi l’archive «Beijing Silvermine» pour alimenter cette installation vidéo interactive. «Clap Your Hands» propose une immersion dans un flux d’images défilant à la cadence hypnotique de 8 images par seconde.

AMC Books

"Archive of Modern Conflicts" est une collection de plusieurs millions de photographies initiée par le canadien David Thomson et orchestrée depuis Londres par Timothy Prus.

AMC constitue un fond d’archives documentaire et poétique, un conservatoire tout aussi rigoureux que surréaliste.

Thomas Sauvin dont le travail de collecte «Beijing Silvermine» est présenté à l’Atelier, a été l’un des émissaires d’AMC en Chine.

L' Atelier

Carina Hesper

 Like a Pearl in my Hand

 

Avec En Chine beaucoup d'enfants sont abandonnés à la naissance, quand leurs parents découvrent qu'ils sont atteints d'une déficience visuelle.

Carina Hesper les a photographiés dans un orphelinat Bethel, à Pékin. Ces photographies ont ensuite été recouvertes d'une encre thermosensible noire opacifiant complétement l'image .

Pour dissiper ce voile et révéler les portraits, le spectateur est invité à toucher les tirages : au-delà de 25°C l'encre devient transparente et laisse apparaître l'image sous-jacente.

L' Atelier

Maurice Mikkers

 Imaginarium of Tears

Depuis 2015, Maurice Mikkers réalise des prises de vue de larmes cristallisées qu’il recueille sur des lames de verre pour les photographier à l’aide d’un microscope.


Ces micrographies révèlent l’infinie variation des structures cristallines qui se déploient sous l’objectif et forment de minuscules paysages.

Des paysages qui porteraient le souvenir de nos émotions et dans lesquels nous pourrions imaginer les histoires qui les ont fait naître.

L' Atelier

Xavier Barral

 Mars, une exploration photographique

 

«Mars, une exploration photographique» est un projet présenté par Xavier Barral avec le conseil scientifique d’Alfred S. McEwen (NASA) et de Francis Rocard (CNES).


Valles Marineris, Olympus, Arcadia Planitia, Elysium Mons, Planum Boreum, Icaria Fossae et Noachis Terra sont autant de régions martiennes survolées par la sonde d’observation de la NASA pour étudier la surface de la planète.


Depuis les années 1960, de nombreuses sondes nous ont fait parvenir des images de Mars. Mais en 2005, la caméra HiRISE, équipant la sonde MRO et mise en orbite à une distance moyenne de 300 km, révèle, avec une résolution jamais atteinte, un paysage insoupçonnable qui se dessine depuis plus de trois milliards d’années principalement sculpté par le vent.
 

 

L' Atelier

Philippe Cauneau

Sur Terre, ailleurs

 

 « Sur Terre, ailleurs » est une exploration de notre planète, mais pas seulement. Elle nous transporte plus loin, vers des paysages imaginaires où l’interprétation a toute sa place, comme dans un voyage intérieur. À partir d’images de navigation satellite que je me suis réappropriées, je souhaite mettre en lumière l’empreinte laissée par l’homme sur son environnement et sur la nature.

 

À travers une composition graphique des images, j’explore la dimension esthétique et poétique des espaces parcourus et propose plusieurs lectures du monde, entre abstraction et réalisme. Entre microcosme et macrocosme.

 

 

Philippe Cauneau

Le Temple du Goût

Thibault Kinder

Exhumed Photographs

Fin 2014, Kinder commence à collecter des cartes SD dans des marchés aux puces puis dans des magasins d’électronique d’occasion. Plus récemment il est passé par des recycleurs sur eBay ce qui lui permet de mondialiser ses rentrées.

 

À ce jour il a accumulé 135 000 photos issues de ses « recovery » de plus de 100 cartes SD. Une fois passées dans un logiciel de récupération de données, les cartes révèlent leur contenu : « une vraie matière brute. Toutes ne sont pas intéressantes», comme le déclare Kinder qui fait aussi la comparaison avec le négatif en photographie argentique.

Sébastien Leseigneur (extrait)

Le Temple du Goût

Emmanuelle Brisson

Les profondeurs du coeur

Prix QPN 2017

 

"Cette série est un portrait intime de ma mère réalisé durant 2 ans. La différence d’âge qui nous caractérise a toujours mis beaucoup de distance entre nous, elle ne comprend que très rarement le sens de mon travail photographique. Elle est à la fin de sa vie et je voulais par ce travail l’inviter dans mon univers et partager avec elle ce qui compte le plus pour moi depuis ces dernières années. C’est aussi un hommage à son courage de femme.


Andrée a 89 ans.

Encore debout. Si petite, si mince, si fragile mais debout. Elle en a bavé Andrée. Elle a connu la guerre, l’occupation. Elle a vu mourir sa famille. La maladie, la vieillesse. Ils ne sont plus là.

Et puis les amours qui s’éloignent. Qui parfois reviennent, ou pas. Elle, elle est encore là. Elle fait face à cette chienne de vie qui ne lui a pas fait beaucoup de cadeaux. Mais elle ne veut pas qu’on ait pitié Andrée ! Circulez !

 

Andrée elle résiste à tout"

Emmanuelle Brisson

Le Temple du Goût

Charles Fréger

Wilder Man

 

Durant deux années, en 2010 et 2011, Charles Fréger a sillonné l’Europe du nord au sud, de la Finlande au Portugal en passant par la Roumanie, l’Allemagne ou la Slovénie, à la recherche de la figure du sauvage telle qu’elle survit dans les traditions populaires locales.


Ces images comme des archétypes, mi-homme mi-bête, animal ou végétal, resurgissent du fond des temps à l’occasion de fêtes rituelles, païennes ou religieuses, célébrant le cycle des saisons, les jours gras, carnaval ou la veille de Pâques.


Dans le fonds commun des sociétés rurales européennes, ces personnages ou animaux emblématiques représentaient des figures protectrices ou des symboles de fertilité. Aujourd’hui ils évoquent un monde imaginaire, pulsionnel et physique où chacun perçoit un rapport ancestral à la nature où affleurent les ressorts de notre animalité et parfois le désir régressif inhérent à certaines de nos conduites.

Château des ducs de Bretagne

Tim Franco

Metamorpolis

"Metamorpolis" présente les mutations des villes chinoises où les modes de vie traditionnels tendent à s'effacer au profit des impératifs du monde moderne.

Cette série de photographies met en évidence le développement tentaculaire et foudroyant de Chongqing, une des plus grosses mégalopoles du monde.. A la suite des migrations engendrées par la mise en service du barrage des Trois-Gorges en 2009, la zone urbaine de Chongqing a connu en quelques années une incroyable croissance démographique.

 

Entre 2009 et 2015, Tim Franco explore la ville, assiste à ses transformations et observe comment la population rurale s’adapte à sa nouvelle vie urbaine.

En photographiant les habitants dans leur environnement démesuré, le photographe présente Chongqing comme une ville «ogre» dans laquelle les champs se transforment petit à petit en gratte-ciels et les exploitations agricoles en centres commerciaux. Un monde disparaît à tout jamais.

 

Passage Sainte-Croix

Galerie le Rayon Vert

 Rebecca Topakian,

Tangi Le Bigot et Quentin Jourdan

 

Infra-, Surface libre-part 1 , Nature/ Human/Nature/...?

Pour cette 21e édition, la galerie associative Le Rayon Vert invite trois auteurs, Rebecca Topakian, Tangi Le Bigot et Quentin Jourdan, qui, par le filtre photographique, révèlent l’invisible en matérialisant leurs « visions ».


L’invisible prend forme et le champ des possibles s’élargit : voir dans le noir complet, tel un espion - percevoir un paysage nouveau, né de la fusion de deux réalités et temporalités vécues - faire corps avec les éléments naturels et rendre visible la disparition.

Galerie Confluence

Wiktoria Wojciechowska

Sparks

Sparks est le portrait multidimensionnel d’une guerre contemporaine en Europe, oubliée mais toujours actuelle, la guerre en Ukraine. Les Ukrainiens se battent contre les séparatistes, qui sont aussi des Ukrainiens, animés par l’influence et le soutien de la Russie.

 

Le noyau du projet est la rencontre avec des victimes de la guerre et l’intérêt pour certains aspects du conflit tels que ses conséquences, son impact sur l’environnement et la vie des gens ordinaires, la manière dont il est traité par les médias.

 

Le titre Sparks (étincelles) se réfère aux fragments brûlants de missiles qui transpercent sans pitié les murs des habitations. La lumière des explosions se reflète sur les visages et dans les mémoires des victimes. L’histoire est racontée à travers la matière collectée : photographies, films et paroles, comme des éclats de bombes.
 

Maison Régionale de l'Architecture

Philippe Dujardin

Réalités impossibles

 

« Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours est secret, leurs règles absurdes, leurs perspectives trompeuses ; et toute chose en cache une autre. »
Les villes invisibles – Italo Calvino

 

Photographe d’architectures, historien d’art en architecture, artiste Belge, Filip Dujardin, mène un travail photographique et de création numérique. Il assemble des fragments puisés dans la réalité des villes et des territoires suburbains qui trouvent leurs origines dans les fondements de la culture architecturale contemporaine.

 

Il opère des juxtapositions surréalistes qui interrogent la vraisemblance et l’invraisemblance de nos paysages urbains. Ses «bricolages numériques» créent des constructions fictionnelles questionnant la réalité physique de la photographie, comme icône de la représentation du réel.

Galerie Hasy

Paul Stewart

Average

Exploring composition in panorama

 

Paul Stewart est Anglais, il a depuis de nombreuses années adopté la pratique de la photographie panoramique sphérique dans son travail artistique.


Dans sa série « Average », il questionne les récurrences de compositions dans ses images. Contrairement à la photographie conventionnelle, la photographie à 360° n’implique pas la notion de « cadrage » mais celle de « positionnement ». Qu’y a-t-il devant et derrière ? à quelle distance êtes-vous d’un arbre, d’un pont ? De la surface de l’eau ?


Le travail très singulier de Paul Stewart, nous permet d’expérimenter une photographie plastique,très proche esthétiquement de la gravure.

QPN © Anaïs Aboulkheir

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